Quels stéréotypes connaissez-vous? Très probablement, il s'agit de stéréotypes basés sur le comportement de représentants de genres, de nationalités et de membres de la famille différents. Par exemple, les notions selon lesquelles les blondes ne brillent pas avec intelligence, les Noirs jouent bien au basket (et à la guitare basse) et la confrontation se produit certainement entre belle-mère et gendre - exemples de stéréotypes aussi connus.
Mais il existe des stéréotypes beaucoup plus profonds que beaucoup d’entre nous ne remarquons pas en nous-mêmes.
Et de telles habitudes de pensée établies peuvent avoir un effet néfaste sur notre personnalité, même destructeur. Ils peuvent nous rendre tristes, insatisfaits, nous empêcher de profiter du magnifique paysage, gâcher un voyage de vacances et même provoquer de la fatigue et du stress!
Je suis sûr que tout le monde a une foule de stéréotypes de ce genre dans la tête et vous ne le savez pas.
Ces stéréotypes ne sont pas nécessairement liés au comportement de certains groupes sociaux. Ils peuvent se rapporter à la perception de certains événements de votre vie, aux émotions qui naissent en vous.
Et dans cet article, je vais examiner ces stéréotypes et vous expliquer comment ils affectent nos vies et comment vous pouvez vous en débarrasser.
Je vais écrire sur des histoires de ma vie. Mais à mesure que vous lirez à leur sujet, vous devrez vous interroger pour découvrir les stéréotypes qui interfèrent avec votre vie intérieure. Laissez ce texte ramener à la surface ce qui est enfoui au fond de vous et que vous ne remarquez même pas.
Histoire 1 - Pourquoi ne marchez-vous pas?
Un jour, après une autre semaine de travail, le jour est venu. Parfois, ces jours-là, il est nécessaire de planifier quelque chose, mais j'essaie de ne pas trop insister là-dessus. Parce que la planification est une prérogative de la vie quotidienne. Et pour me reposer, je préfère simplement «rejoindre le courant», ne rien deviner et faire ce qu’ils veulent en ce moment. Ou ne fais rien, ce que j'aime aussi beaucoup.
Et un de ces jours, je me suis assis à la maison et je me suis laissé aller à un passe-temps si détendu, allant de pièce en pièce. J'ai préparé du thé, ouvert le navigateur, sorti un livre ou tout simplement étendu et détendu.
Malgré le temps ensoleillé et chaud devant la fenêtre, nous ne voulions aller nulle part ce jour-là. Pourquoi, parce que j'étais bon à la maison!
Mais ensuite, ils m'ont dit: "Quel beau temps, et vous êtes assis à la maison! Pourquoi ne marchez-vous pas?"
Et je me suis dit: "En effet, pourquoi suis-je chez moi?"
Et j'ai commencé à me demander où je devais aller. Rien ne venait à l'esprit, les amis se séparèrent. Je me suis senti en quelque sorte abandonné. Pendant que tout le monde nage par ce temps magnifique et passe du temps à l'air frais, je m'assieds et ramasse la poussière dans mon appartement!
Et c’est seulement après avoir passé quelque temps dans cet état d’esprit que je ne pouvais plus penser à ce que je devais faire dans la rue, c’est alors seulement que j’ai compris CE QUI m’était arrivé et dans quel piège je me suis enfoncé dans mon esprit.
Après tout, avant que l’on me demande: «Pourquoi ne marchez-vous pas?», J’ai aimé passer du temps à la maison avec plaisir. Mais alors cette question a ravivé le stéréotype en moi selon lequel, par beau temps, il faut absolument marcher. Ce stéréotype ne peut pas être appelé stupide et non fondé. En effet, sous nos latitudes, le temps est clément et le soleil arrive moins souvent. J'ai particulièrement compris cela après avoir passé un an en Inde, au retour duquel j'ai commencé à profiter du temps nuageux et du crépuscule nuageux de Moscou, car le soleil peut aussi s'ennuyer.
De plus, il est nécessaire que le week-end coïncide également avec ce beau temps, qui se produit encore moins souvent. Par conséquent, pour beaucoup de gens, les chances de profiter de la chaleur et du soleil ne sont pas aussi fréquentes.
Le stéréotype qui a été réagi en moi m'a fait sentir insatisfait de ce qui est ici et maintenant.
Cela démontre éloquemment la capacité notoire de notre esprit à créer des problèmes pour nous-mêmes. Il est clair que le plaisir d'une activité ou d'un événement dépend non seulement de ces choses en tant que telles, mais également de notre perception.
À ce moment-là, je pensais que ce que je faisais à la maison n’était pas ce que je «devais» faire par un si beau jour. En conséquence, l'activité qui m'a procuré le plaisir s'est transformée en quelque chose de gris et de banal en une seule phrase!
Et des histoires similaires vous sont-elles arrivées, pas nécessairement liées à la météo et aux promenades? Par exemple, vous avez fait quelque chose avec dévouement et plaisir, puis vous avez décidé (que ce soit vous-même ou à cause de l’influence d’une personne) que cela n’est pas correct, car une personne de votre âge / statut / nature du stock n’est pas "obligée" fais ça? Un tel stéréotype peut être associé à votre travail, vos loisirs, vos relations, écouter de la musique, n'importe quoi! Filtrez la mémoire et souvenez-vous de ces moments où vous êtes tombé dans des pièges similaires à moi. Ce sera génial si vous les partagez dans les commentaires.
Ou peut-être que vous y entrez maintenant, sans le savoir? Alors, voici un conseil pour vous. Faites ce que vous aimez faire, ce qui ne vous nuit pas, à vous et aux autres. Ne tombez pas dans le piège des stéréotypes qui vous empêchent de profiter de ce qui est ici et maintenant.
Comment comprendre que vous êtes influencé par un tel stéréotype? Le mot clé "doit". Quand cela clignote dans votre pensée, ce sera mieux si vous avez une lumière inquiétante. Et puis demandez-vous quoi et à qui vous devez? Concentrez-vous sur ce que vous aimez faire, pas sur la majorité, et tirez les conclusions qui s'imposent. Par exemple, "que tout le monde aime aller aux clubs le vendredi, mais je préférerais passer du temps à la maison, sans me lamenter car je perds quelque chose".
C’est ces questions que j’ai commencé à me poser en ce beau jour et j’en suis venu à la conclusion que je ferais ce que j’aimerais faire en ce moment, et non ce que je «devrais» faire selon des idées bien établies. Je veux faire une promenade - faire une promenade. Et si je trouve plus intéressant de regarder un film chez moi, je le ferai.
Histoire 2 - Sur la route
Quand j'habitais en Inde, notre ami l'astrologue et le brahmane nous ont demandé, à moi et à ma femme, de faire une vidéo sur lui et de raconter son travail comme du point de vue des étrangers. Bien sûr, nous avons accepté, mais pas avec beaucoup d’empressement. La route entre nous et son village était plus de deux heures en train dans une seule direction, sans parler du chemin qui le conduisait à sa maison. À ce moment-là, j'avais déjà eu le temps de balayer tous ces mouvements en Inde et j'ai regardé le prochain voyage sans trop d'enthousiasme. "Ce serait mieux si je restais à la maison et travaillais", pensai-je avec contrariété. Mais tout à coup, comme dans l'histoire précédente, j'ai réussi à saisir ici un certain schéma de pensée, un stéréotype de perception. J'ai vu que, à cause de mon habitude seulement, la route pour moi était exclusivement associée à la fatigue et à la fatigue. "Mais pourquoi devrais-je le prendre de cette façon?" - Je me suis demandé.
Enfant, je percevais tout voyage comme une aventure et j'avais hâte de le faire. Pourquoi je ne peux pas maintenant? Après tout, tout dépend de ma perception!
Au lieu de le prendre comme un devoir fastidieux, je peux considérer la route comme un voyage intéressant, une opportunité de prendre une pause du travail, de changer la situation. Dans le train, je vais lire, écouter de la musique, c'est-à-dire faire ce que j'aime, mais ne le faites pas aussi souvent que je le souhaiterais, car il y a toujours quelque chose de plus important. Et la route est une belle opportunité! Une telle idée m'a réconforté. Je me suis armé d'un joueur, d'un livre et de bonne humeur, je suis parti.
Dans le train, je me suis détendu, j'ai écouté de la musique et j'ai regardé par la fenêtre la végétation luxuriante qui défilait, étirée le long des sentiers sinueux des backwaters, des temples hindous et des squats. J'ai déjà eu le temps de m'habituer à la chaleur et elle ne m'a pas gêné. Je suis monté dans une humeur enjouée, essayant de toutes les manières possibles de profiter du temps du voyage pour se détendre et s'amuser.
En conséquence, en une journée, nous avons passé plus de 6 heures sur la route et avons réussi à enregistrer une vidéo pour notre ami. Et quand nous sommes rentrés à la maison, j'étais toujours de bonne humeur. Et le plus intéressant, c'est que je ne suis pas du tout fatigué! C'était une découverte incroyable. J'ai réalisé que non seulement l'humeur, mais aussi la fatigue physique dépendaient de nos installations!
Si vous pensez que la route est certainement une tâche fastidieuse et que vous vous y préparez à l'avance, vous serez sûrement fatigué. Mais si vous traitez cela comme un voyage passionnant et un lieu de repos, alors vous vous reposerez et profiterez.
Histoire 3 - Les Moscovites ne peuvent pas attendre
Quand je suis rentré d'Inde à Moscou, j'ai pris ma ville natale et ses habitants d'une manière complètement nouvelle. Ce que je tenais pour acquis maintenant est devenu pour moi un avantage absolu de ma ville. Par exemple, c’est la propreté impeccable dans les rues, le manque de foule (si vous n’êtes pas d’accord avec cela, cela veut dire que vous n’avez pas vu les foules), une bonne organisation des transports et des routes, la disponibilité de divertissements de haute qualité, un bon service et un accès Internet rapide et bon marché. Mais j'ai aussi vu les inconvénients. Et ils étaient chez les Moscovites. J'ai remarqué que les Moscovites ne pouvaient absolument pas tolérer et attendre.
Je suis récemment allé à un hôpital public où je devais faire la queue. Les gens autour de moi ont assez de patience pour pas plus de 10-15 minutes. Et après ce temps, ils ont commencé à lire: "Pourquoi si longtemps? Où est ce médecin? Quel est ce pays?"
Dans nos hôpitaux, je vous le dis, ils travaillent vite. En Inde (où règne une terrible bureaucratie), même dans des hôpitaux payants, les visiteurs restent assis pendant 2 à 3 heures. Tout en restant parfaitement immobile. Ils ne lisent même pas de livres, mais regardent patiemment le mur. Bien sûr, les Indiens prennent toujours la chance de sortir de leur tour. Mais si une telle occasion ne se présente pas, ils se comportent avec patience et avec une grande surprise face aux Européens, toujours nerveux, pressés et qui ont tendance à faire valoir leurs droits. Où se précipiter? Et surtout, pourquoi? La file d'attente ne passera pas plus vite de la dépression nerveuse. Chaque Indien le sait. Mais pas moscovite.
Nous sommes habitués au fait que la file d'attente est une période d'attente épuisée et nerveuse. (Ce stéréotype est similaire à l'attitude envers la route.)
Mais si vous regardez de l'autre côté, la file d'attente est une excellente occasion de vous reposer de force. Pourquoi forcé? Parce qu’ils sont occupés, les hommes d’affaires ne se permettent pas beaucoup de repos. Même pendant leur temps libre, ils résolvent certains problèmes. Et dans la file d'attente, il y a une chance d'être un peu seul. Pensez à votre vie, prenez une décision importante.
Apprenez à regarder les situations de la vie sous un nouveau jour, pour lequel vous avez déjà réussi à développer des schémas de perception persistants. Regardez différemment le moment où vous devez attendre, vous ennuyer et faire quelque chose de monotone. Ne vous précipitez pas pour "tuer" cette fois afin qu'il passe le plus rapidement possible. Après tout, ces minutes ou ces heures sont des moments précieux de votre vie sur lesquels vous ne reviendrez pas!
Arrêtez de tourner nerveusement dans les cercles, bougez dans un fauteuil, fumez en attendant quelque chose.
Profitez de cette occasion pour réfléchir, rêver, résoudre un problème interne ...
Si vous apprenez cela, alors peut-être que la prochaine fois que vous attendez votre commande dans un restaurant, vous recevrez une décision qui changera à jamais votre vie!
Histoire 4 - Le cas de l'Himalaya
Au printemps, j'ai participé à un cours de méditation de 10 jours dans l'Himalaya indien. Presque tout ce temps, nous étions silencieux (nous n'avions pas le droit de parler), méditions et écoutions des conférences sur le bouddhisme. Vers le 7ème jour, nous avons été emmenés pour la première fois en promenade (comme dans un camp pour enfants) le long des sentiers de montagne environnants. J'étais très heureux, car c'était la première (et unique) sortie des murs du centre de méditation pendant le cours. De plus, je suis allé au centre immédiatement après mon arrivée. Je n'avais donc même pas le temps d'admirer la beauté locale. Et puis je devais!
Ce jour-là, j'ai vu pour la première fois la vallée de Kangra, dont la vue était ouverte depuis le chemin de terre sur lequel nous marchions. J'ai regardé les énormes cèdres de l'Himalaya. C'est l'arbre le plus commun dans cette région. Après deux mois de séjour là-bas, tous les arbres de Moscou me semblaient au début miniatures, presque nains.
Nous avons parcouru le chemin tracé par ces géants majestueux et sommes finalement arrivés à un endroit inhabituel. Le chemin est maintenant descendu. Ayant descendu dessus, nous nous sommes retrouvés sur un site doux, sur lequel des pierres étaient entassées en tas partout. Apparemment, cela a été fait à des fins rituelles. Partout au-dessus des têtes, des drapeaux tibétains flottaient dans le vent. D'un côté, le site est entré directement dans la falaise et de là, une vue magnifique sur la vallée s'est ouverte. Tous s'assirent le long de la falaise. J'ai aussi commencé à regarder les pentes vertes abruptes des colonies tibétaines qui se trouvaient dessus et à penser: «tout est si merveilleux, si inhabituel, surprenant, probablement, une sorte de révélation me viendra maintenant, parce que je suis assis ici dans l'Himalaya!»
Mais, à ma grande déception, mon esprit était complètement indifférent à l'environnement. L'esprit pensait à des affaires ordinaires et quotidiennes et n'était absolument pas à l'écoute de la manière sublime. J'ai compris que le paysage était magnifique, mais contrairement à mes attentes, il ne capturait pas l'esprit. En général, je me sentais absolument normal et, à ce qu'il me semblait, ne pas correspondre à la situation.
Et je n'ai pas aimé ce fait. J'ai commencé à me demander: "pourquoi, dans un tel endroit, je ne me sens pas obligé de" ressentir? Cette pensée me mit dans l'insatisfaction, se transformant en dépression, jusqu'à ce qu'un déclic se produise à l'intérieur de moi.
La conscience qui, grâce à la méditation, a acquis une habitude très utile, à la manière d’un antivirus interne, vérifiant son propre état pour rechercher les erreurs et les schémas de pensée éculés, a déclaré que j’étais à nouveau prise dans un stéréotype. À savoir le stéréotype selon lequel, dans un cadre aussi idyllique, je dois me sentir d’une manière ou d’une autre. Mais je ne pouvais pas ressentir ce que je ressentais à ce moment-là!
Et j'ai réalisé qu'au lieu d'être insatisfait du fait que mon esprit ne réponde pas à mes attentes, je devais l'accepter pour ce qu'il est. Je me suis ouverte pour le rencontrer en me disant: "si mon état est maintenant, qu'il en soit ainsi." Et en même temps, j'ai ressenti un énorme soulagement du fait que j'ai abandonné la tension engendrée par mon rejet et toutes ces questions de "pourquoi" et de "pourquoi".
Et, au moment de partir, je suis reparti avec un sentiment de satisfaction et une acquisition importante. Néanmoins, mes attentes étaient en quelque sorte justifiées: à cet endroit, j'ai reçu quelque chose d'important. Mais je l'ai eu complètement dans la forme dans laquelle je m'attendais à recevoir.
Je pense que beaucoup d’entre vous connaissent de tels stéréotypes. Par exemple, il fait beau dehors, vous marchez dans la rue. Tout irait bien, mais vous devez seulement penser à quelque chose comme: «Pourquoi ne suis-je pas si heureux maintenant, que devrais-je être par un tel temps», car vous devenez immédiatement bien pire que vous ne le pensiez avant. Avec la même habitude de penser que vous pourriez rencontrer quelque part en vacances, lorsque le coucher de soleil écarlate sur les vagues bleues n’apporta pas la paix et l’inspiration attendues. Par conséquent, au lieu de la tristesse due à la divergence des attentes de la réalité, acceptez votre condition telle qu'elle est ici et maintenant. Si vous êtes triste, ennuyé ou si vous ne ressentez rien du tout, qu'il en soit ainsi. Je vous assure que lorsque vous laisserez ces émotions se produire, vous serez grandement soulagé de ne plus avoir résisté au moment présent. Essayez le!
Stéréotype 5 - Ma ville est laide
Il s’avère que nous nous habituons à l’endroit où nous vivons sans cesser d’en remarquer la beauté. Et à cet égard, un voyage en Inde pendant un an m'a été bénéfique. Je me suis aussi habitué à Moscou. Mais après y être retourné après une année d'absence, j'ai été surpris de voir à quel point ma ville natale est belle! Malgré sa densité de population, il semble presque vide. En marchant dans certaines régions, en particulier dans mon cher et cher Nord-Ouest, on ne peut même pas dire que vous êtes maintenant dans la ville d'un millionnaire, l'une des plus grandes mégapoles du monde, de sorte que tout autour ne correspond pas à l'image d'un tel lieu.
Et je n'ai pu le constater que lorsque je suis rentré d'un pays où la propreté des rues, les parcs bien entretenus et le silence ne sont pas acquis. Au fait, un autre stéréotype. Un peu distrait et parler de lui.
Il me semblait inconsciemment devoir absolument aimer l'Inde. Après tout, je suis une personne qui s’intéresse à la méditation et au développement de soi, qui n’aime pas l’agitation de la ville et le carriérisme. Après tout, tout le monde, comme moi, est simplement complètement amoureux de ce pays, de sa culture riche et ancienne, de son manque de discorde à la fois externe et matérielle.
Mais comme je n’ai pas essayé de l’aimer, cela n’a pas fonctionné, ce qui a provoqué chez moi une insatisfaction secrète. Mais, cependant, j'ai quand même réussi à accepter le fait que je ne suis pas constamment ravi de l'Inde, comme beaucoup de gens que j'ai rencontrés là-bas. Je n'étais pas enflammée par sa passion et c'est tout!
Конечно, я стараюсь не придерживаться позиции тех людей, которые слишком сильно подвержены первому впечатлению о чем бы то ни было. Которые думают: "ну не нравится мне это и баста!" Я всегда старался понять, за что любят какие-то вещи и почему они их любят, не торопясь следовать своим первым суждениям. Такой подход позволил мне открыть много нового и интересного в жизни, чего я никогда не понимал.
Но здесь я зашел в нем слишком далеко. И я ощутил, как упал огромный груз с плеч, когда я честно признался себе, что больше всего люблю свое родное место, пускай оно не так сильно отдает "древностью" и "духовностью". Крушение стереотипов всегда сопровождает вот такое приятное чувство, высвобождается внутренняя энергия, которая до этого была скованна напряжением.
Нет, конечно, мне в Индии понравилось, но не до безумия, фанатизма и страстного желания как можно скорее вернуться туда. И в Москву я даже возвращался с некоторым облегчением.
И тогда я вновь увидел в своем родном городе очарование! Нас всегда куда-то тянет: новые места, новые впечатления, тогда как знакомое не вызывает ничего кроме скуки и пресыщения. Но, на самом деле, посмотрите вокруг! Удивительно, как многое можно не заметить, если перестать зацикливаться на своих стереотипах. На самом деле, рутина, монотонность и однообразие они только в голове и больше нигде! Посмотрите по сторонам: в мире постоянно что-то происходит, что-то меняется. Даже на знакомом маршруте, который вы повторяете изо дня в день, можно увидеть что-то новое.
Смена времен года всегда была для меня чем то самим собой разумеющимся. Но, пожив ближе к экватору, где сезонность практически не выражена, я был очень рад наступлению осени в Москве!
Это так удивительно. Да, очень банально сказать, что листва окрашивается в золотистый цвет. Это все видят. Но замечали ли вы, что Солнце светит по-другому? Из-за поворота земной оси лучи начинают падать под более острым углом и в силу этого цвета становятся более контрастными. Небо заливается яркой синевой, а листва приобретает более насыщенный золотистый оттенок. Не было бы такого же цвета, если бы листья желтели летом. Но ближе к экватору Солнце светит всегда почти под одинаковым углом и не дает такого различия в контрасте цветов от сезона к сезону.
А каким становится осенью воздух? В нем пахнет сыростью, влажной почвой, сухой опавшей листвой, он приобретает свежесть. Замечали ли вы все это? Это 29-я осень моей жизни, но я заметил это все только сейчас.
Поэтому прямо сегодня выйдите на улицу, вдохните воздух, обратите внимание на освещение, на все изменения, которые произошли в природе только лишь из-за изменения положения Земли относительно Солнца. Как это все удивительно и необычно. И происходит такой праздник каждый год!
(Но только, пожалуйста, не поддавайтесь стереотипу о том, что окружающая природы непременно "должна" вам нравится. Просто наблюдайте и будьте готовы принять любые эмоции, которые у вас появятся.)
Учитесь это замечать, учитесь наблюдать. Разрушайте унылую рутину у себя в сознании. Бродите новыми маршрутами или подмечайте что-то новое - в старых и известных. Глядите по сторонам: сколько всего интересного вокруг. Исследуйте новые, интересные места вашего родного города. Заходите во дворы, глухие переулки и старайтесь увидеть скрытое очарование таких мест, которое до этого ускользало от вашего внимания. Избавляйтесь от стереотипа, согласно которому, новые впечатления могут вам подарить только те места, в которых вас нет. Хорошо там, где мы есть!
Что является стереотипами?
Задача историй, которые я изложил выше, не просто описать какие-то случаи. Это попытка спровоцировать вас найти стереотипы в своей жизни, которые мешают вам полноценно жить и радоваться жизни. Сталкивались ли вы с чем-то похожим на то, с чем столкнулся я? А может ваш опыт встречи с шаблонами восприятия очень не походит на мой? Какие еще стереотипы мышления и поведения вы знаете, которые можно было бы отнести к теме данной статьи? Буду рад поучаствовать с вами в обсуждении в комментариях.
Здесь я описал стереотипы, проявлявшие се только в каких-то отдельных случаях, которые мне удавалось разрешить практически сразу после того, как я их обнаруживал. Тем не менее, есть еще более фундаментальные стереотипы, которые могут сильно отравлять нашу жизнь. Это, например, стереотип о том, что личность нельзя развить или о том, что плохие эмоции нужно избегать. Такие стереотипы - это прутья решетки в клетке страдания и неудовлетворенности. Они серьезно мешают человеку развиваться и быть счастливым.
Важно понимать, что стереотип не абсолютное понятие. Например, нельзя сказать, что человек, который, например, любит Индию делает это в силу стереотипа. Вполне возможно он делает это искренне. Стереотип - это некий ментальный конструкт, воплощенная в неком тезисе совокупность наших ожиданий, а не наши чувства как таковые. Вот, если я думаю, что "должен" любить Индию, то это стереотип. Например, есть стереотип, что человек должен устроиться на стабильную наемную работу и вкалывать на ней до пенсии. Тем не менее, есть люди, которых полностью устраивает такая жизнь. И нельзя сказать, что они попали под влияния шаблона мышления.
Но, вот если такой человек, постоянно думает, что он должен непременно с такой работы убежать, чтобы заниматься тем, что "нравится" и работать не "на дядю", существует вероятность, что он как раз таки находится под влиянием стереотипа о том, что каждый человек должен найти свое "призвание" в работе и работать на себя, чтобы быть счастливым. Нет, я не отрицаю, что, возможно такой человек будет более счастлив на новом поприще. Просто это не факт.
У меня отношение к вопросу призвания простое (Я писал об этом в статье «как найти свое призвание«). Я считаю многие вопросы о поиске "призвания" отчасти большим стереотипом, раздутым культурой. Я вспоминаю слова, которые услышал на одном бизнес тренинге. "Если бы я на работе занимался тем, что мне нравится, то мне бы платили за просмотр хоккея и распитие пива".
Я знаю, какой страдание могут принести человеку все эти мысли: "Мне кажется, я занимаюсь не тем, в чем состоит мое призвание. А в чем оно состоит? Как мне реализовать себя? Как мне понять, чего я хочу? Как мне найти то, что мне будет постоянно нравиться?"
Но это не значит, что не нужно стремиться к лучшим условиям работы находить более подходящую для себя профессиею. Просто это не должно превращаться в вечные поиски без видимости конца, которые заставляют вас быть недовольными тем, что есть здесь и сейчас.
Я это пишу к тому, чтобы показать, что стереотипом может быть любое суждение как одно, так и прямо противоположное ему. Все зависит от человека. Если такой человек имеет неправильные ожидания, которые мешают принимать действительность такой, какая она есть, то, можно говорить, что он подвержен стереотипу. Избавление от стереотипов тесно связано с принятием.
Что делать, чтобы избавиться от стереотипов?
В этой статье я дал некоторые рекомендации по преодолению стереотипов. Но, опять же, вы не сможете их отслеживать, пока не натренируете свой ум это делать. Человек может всю жизнь следовать какому-то стереотипу, например о том, что он не нравится девушкам и так никогда и не понять, что это убеждение - всего лишь ментальный конструкт и не имеет отношения к реальности. Пока мы находимся внутри привычной схемы мышления, мы не замечаем, что такая схема мышления вообще существует. (Хорошие примеры этого приведены в статье, которую я прочитал недавно и вам настоятельно рекомендую прочитать).
Мы находимся под действием этой схемы, проживая ее как бы на автомате, полностью вовлеченные в нее, даже не задумываясь, почему мы так действуем. Я уже давно перестал бояться быть занудой, так как кто-то все-таки должен им быть. Поэтому лишний раз напомню, что разрушить стереотипы вам помогут различные практики развития осознанности, например, медитация. Во-первых, она научит вас наблюдать за устоявшимися паттернами мышления со стороны, не быть в них вовлеченными. А, во-вторых, она приучит ваше сознание постоянно проверять само себя на предмет возникающих шаблонов и вовремя их исправлять. И, в третьих, медитация - это именно тот способ созерцания действительности, который освобожден от любых ментальных конструктов, привычных схем мышления, потому что это голое наблюдение без вовлечения в процессы ума.
Также вам очень поможет, если вы будете почаще размышлять над действиями, которые делаете на автомате. Возьмите небольшую паузу и спросите себя.
- "Почему я поступаю так, а не иначе? Есть ли какие-то другие способы изменить стандартные действия"
- "Почему, забыв ключи дома, я возвращаюсь туда в волнении и нервозности. Что изменится от того, что я буду волноваться?"
- "Почему, когда мне грустно или страшно, я пытаюсь убежать от этих эмоций? Что случиться, если попытаться наоборот, принять их, пропитаться ими?"
- "Почему, когда кто-то осуждает меня или обвиняет, я вовлекаюсь в ответную критику? Можно ли действовать по-другому?"
- "Почему я постоянно обижаюсь, разве обида - это самый эффективный способ разрешения конфликта или внутренних противоречий?"
- "Почему я считаю, что должен вести какой-то определенный образ жизни, должен иметь какие-то конкретные вкусы. Кому я это должен и почему?"
Именно с целью разрушить привычные шаблоны мышления, я сформулировал еще давно 100 вопросов в своей статье «100 вопросов, чтобы познать себя».
Старайтесь замечать те действия или реакции, которые вы уже стали делать на автомате, только в силу привычки, не задумываясь. Хотя бы сам факт того, что вы об этом начнете задумываться, уже посеет в вас привычку размышлять над своими шаблонными действиями, поступками. И впоследствии вы сможете найти новые, более хорошие и эффективные пути взаимодействия с реальностью.
